P.A.S. du 30 septembre : À l’école de Dieu
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P.A.S. du 30 septembre : À l’école de Dieu
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“L’enfant [Jean-Baptiste] grandissait et se fortifiait en esprit; il resta dans les déserts jusqu’au jour de sa manifestation à Israël.” Luc 1. 80
À l’école de Dieu
Marie, enceinte de l’Esprit Saint, vient un jour rendre visite à Élisabeth, sa parente et la future mère de Jean-Baptiste.
L’enfant que porte Élisabeth depuis 6 mois tressaille de joie au-dedans d’elle.
Le Saint Esprit l’anime déjà avant sa naissance.
Comme tout enfant dans le sein de sa mère, il est déjà un être humain, capable de réactions et d’émotions. Les parents de Jean-Baptiste sont âgés au moment de sa naissance. Ils n’ont certainement pas eu le privilège de pouvoir longtemps élever leur enfant, mais Dieu s’est chargé de son éducation.
Comme Moïse et beaucoup d’autres serviteurs de Dieu, Jean le Baptiseur est formé loin du monde, dans un désert. Dès sa jeunesse, “il reste dans les déserts jusqu’au jour de sa manifestation à Israël” (Luc 1. 80).
Il y mène une existence difficile. Il ne mange pas de pain et il ne boit pas de boissons alcoolisées (Luc 7. 33).
Il se nourrit de ce que le désert fournit, des sauterelles et du miel sauvage.
Comme le prophète Élie, il est habillé d’un vêtement tissé en poil de chameau. Ce vêtement était celui des pauvres et aussi celui des prophètes (Zach. 13. 4). Il fait ainsi comprendre que l’attente du Messie est un temps de jeûne, de repentance et d’affliction pour le peuple juif, pas encore un temps de réjouissance.
Formé par Dieu à l’école du désert, Jean peut commencer son ministère.
Il prêche dans le désert de Judée, une région peu habitée à l’ouest de la mer Morte.
Il n’apporte rien qui vient du monde, mais uniquement la Parole de Dieu.
Il n’est qu’une voix, un porte-parole de Dieu (Jean 1. 23). Son message n’apporte rien qui attire l’attention des hommes sur sa propre personne, mais plutôt sur le besoin de repentance.
Certes, nous n’avons pas à vivre physiquement dans un désert pour que Dieu nous forme.
Mais Dieu peut nous faire passer par des difficultés, une école de patience dans l’épreuve, pour former notre caractère, pour approfondir notre foi et l’enraciner dans les Écritures.
Notre génération a besoin de nouveaux « Jean-Baptiste » pour préparer “le chemin du Seigneur” dans le cœur des hommes (Marc 1. 3).
Pour être comme lui un porte-parole, laissons-nous former à l’école de Dieu !
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“L’enfant [Jean-Baptiste] grandissait et se fortifiait en esprit; il resta dans les déserts jusqu’au jour de sa manifestation à Israël.” Luc 1. 80
À l’école de Dieu
Marie, enceinte de l’Esprit Saint, vient un jour rendre visite à Élisabeth, sa parente et la future mère de Jean-Baptiste.
L’enfant que porte Élisabeth depuis 6 mois tressaille de joie au-dedans d’elle.
Le Saint Esprit l’anime déjà avant sa naissance.
Comme tout enfant dans le sein de sa mère, il est déjà un être humain, capable de réactions et d’émotions. Les parents de Jean-Baptiste sont âgés au moment de sa naissance. Ils n’ont certainement pas eu le privilège de pouvoir longtemps élever leur enfant, mais Dieu s’est chargé de son éducation.
Comme Moïse et beaucoup d’autres serviteurs de Dieu, Jean le Baptiseur est formé loin du monde, dans un désert. Dès sa jeunesse, “il reste dans les déserts jusqu’au jour de sa manifestation à Israël” (Luc 1. 80).
Il y mène une existence difficile. Il ne mange pas de pain et il ne boit pas de boissons alcoolisées (Luc 7. 33).
Il se nourrit de ce que le désert fournit, des sauterelles et du miel sauvage.
Comme le prophète Élie, il est habillé d’un vêtement tissé en poil de chameau. Ce vêtement était celui des pauvres et aussi celui des prophètes (Zach. 13. 4). Il fait ainsi comprendre que l’attente du Messie est un temps de jeûne, de repentance et d’affliction pour le peuple juif, pas encore un temps de réjouissance.
Formé par Dieu à l’école du désert, Jean peut commencer son ministère.
Il prêche dans le désert de Judée, une région peu habitée à l’ouest de la mer Morte.
Il n’apporte rien qui vient du monde, mais uniquement la Parole de Dieu.
Il n’est qu’une voix, un porte-parole de Dieu (Jean 1. 23). Son message n’apporte rien qui attire l’attention des hommes sur sa propre personne, mais plutôt sur le besoin de repentance.
Certes, nous n’avons pas à vivre physiquement dans un désert pour que Dieu nous forme.
Mais Dieu peut nous faire passer par des difficultés, une école de patience dans l’épreuve, pour former notre caractère, pour approfondir notre foi et l’enraciner dans les Écritures.
Notre génération a besoin de nouveaux « Jean-Baptiste » pour préparer “le chemin du Seigneur” dans le cœur des hommes (Marc 1. 3).
Pour être comme lui un porte-parole, laissons-nous former à l’école de Dieu !
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